Alberto Bona : « Voici ma Route du Rhum » – partie 1

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Alberto Bona : « Voici ma Route du Rhum » – partie 1

14 décembre 2022

Le skipper de Sailing into the Future. Together retrace avec nous la première partie de sa Route du Rhum.

Un travail bien commencé…

En repensant au départ de cette Route du Rhum 2022, Alberto l’a décrit comme « bon et bien calculé ». La stratégie choisie avant le départ lui a permis d’être en bonne position par rapport au reste de la flotte et de se positionner dans le groupe de tête dès le départ. Cette insouciance a été gâchée, mais seulement pour quelques heures, par l’incertitude de l’erreur du Comité de course, qui le croyait parti en avance, avant de se corriger. Peu après le départ, l’incroyable excitation à la vue de Cap Fréhel lui a joué un petit tour : « J’ai eu le doute que je n’avais pas pris la bonne porte et j’ai voulu faire un tour supplémentaire au cas où ». En gros, quelques positions de perdues mais vite récupérées.

Puis la longue partie au près, qui l’a mis à rude épreuve. Vivre en mer pendant dix jours sur un bateau qui doit être conduit constamment en embardée n’est pas facile, surtout lorsque les conditions météorologiques, au lieu de s’améliorer comme prévu, se dégradent. Pour compliquer encore les choses, des pannes sont survenues : en raison d’un défaut du capteur de vent, le pilote automatique n’a jamais fonctionné comme prévu ; et un accident survenu au cours d’une des nuits où Alberto se battait contre le vent lui a causé une coupure au‑dessus du sourcil.

Après une longue série de tempêtes, le calme est enfin revenu, pendant ce qu’Alberto appelle « la partie la plus agréable de la régate » : hautes pressions, alizés, température qui s’adoucit progressivement… « trois jours spectaculaires avec des nuits claires et un ciel étoilé ». Cependant, du point de vue de la régate, c’est aussi le moment où Alberto, après un premier redressement, perd finalement le groupe de tête, s’établissant en huitième position.

Il s’agit d’un moment très complexe pour le skipper, mais il continue à se battre sans jamais baisser les bras. Quelques jours après son arrivée, depuis une marina de l’île de la Guadeloupe, il déclare souriant : « Je n’ai jamais pensé à abandonner. Il n’a pas été facile de trouver un équilibre entre le désir d’obtenir un bon résultat et la volonté de terminer la traversée en amenant le bateau sur la ligne d’arrivée sans dommage, mais je pense avoir réussi à bien doser le risque et l’attention, en trouvant un compromis entre le résultat sportif et la réussite du projet avec IBSA et notre Class40 ».

Pendant ce temps, la Guadeloupe se rapproche de plus en plus. À bientôt pour le prochain épisode !

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