15 NOVEMBRE

15 novembre 2022

Les Açores sont désormais proches et la dernière perturbation, la troisième, est passée. Alberto Bona boucle le jour 6 de la Route du Rhum à neuf nœuds, cap au Sud-Ouest avec un vent qui ne dépasse pas dix nœuds et passe par le travers. A 7 heures il est neuvième à 66 milles du premier : les Açores finissent par passer entre eux, à l’est de Terciera, conservant une position un peu plus basse que les marins qui le précèdent.

Tout va bien à bord pour le moment : enfin le bord de près pourrait être terminé, même si les alizés n’ont pas encore ouvert la porte et que la tactique devient difficile, car il faut se reprogrammer : il faut aller vite, analyser tout la météo à nouveau, trouver une nouvelle stratégie et un cap correct car maintenant la deuxième partie de la régate commence et il faut partir le plus vite possible et faire rouler le bateau.

L’attention du grand public se porte également ces jours-ci sur d’autres éléments de la course, par exemple les gros Ultims apercevront la Guadeloupe demain : Charles Caudelier et son Maxi Edmond de Rothschild verront l’île mercredi matin et s’apprêteront à en faire le tour, probablement la nuit ; une certaine inquiétude aussi pour la flotte décimée, notamment entre les Imocas (hier encore un bateau qui a coulé suite à un incendie à bord, heureusement le marin est sain et sauf) et les Class40, la catégorie qui a payé le plus lourd tribut jusqu’à présent, car elle a rencontré le plus de perturbations et avec plus de véhémence : de 55 partis une quarantaine sont encore en course, les autres sont désormais sains et saufs ou rejoignent les ports avec des pannes diverses. Alberto Bona est ancré aux dizaines : mature, concentré, certainement fatigué, c’est un lion qui attaque mètre par mètre.

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